CAMPING ASTUR A VARSOVIE

Le camping car est bien garé au camping Astur (123) à deux kilomètres du centre de la ville de Varsovie.

Le cadre de verdure nous convient parfaitement car nous sommes au calme et surtout nous pouvons facilement rayonner avec nos vélos à partir de ce point central.

Mais avant de pédaler à travers les avenues et rues de cette ville un peu d’histoire sur la Pologne et sur sa capitale Varsovie.

 

 

HISTOIRE DE LA POLOGNE

La Pologne est située sur la route de l’ambre, qui depuis l’époque préhistorique relie la Baltique à l’Europe occidentale et méditerranéenne.

Elle est occupée, vers le début de l’ère chrétienne, par des populations slaves, qui s’individualisent vers le IX siècle sous le nom de « Polanes ».

A la fin du Moyen Age, la Pologne est sans doute la plus grande puissance européenne.

Mais elle connue au fil des siècles des périodes tumultueuses dues aux invasions des Suédois, des Russes, des Prussiens, des Autrichiens, de l’armée de Napoléon et bien entendu des Allemands.

Elle connue aussi des « Ages d’or » sous le règne du roi Sigismund le Vieux et sous le règne du dernier roi de Pologne Stanislas Auguste Poniatowski.

Enfin, après la terrible période de la dernière guerre mondiale qui marqua profondément le pays, elle connue en 1989, les premières élections démocratiques et, le1er mai 2004 son accession à l’Union Européenne.

 

 

GEOGRAPHIE

Avec plus de 312 000 km², la Pologne est l’un des plus grands États d’Europe (autant que la Norvège et à peine un peu moins que l’Allemagne). La plus longue frontière est avec l’Allemagne. Les côtes de la Baltique totalisent 528 km et le point culminant se trouve à la frontière slovaque, dans les monts Tatras avec les 2 499 m du mont Rysy.
La Vistule, dont le cours se trouve entièrement en Pologne, totalise 1047 km et passe par Cracovie et Varsovie, baigne les plaines du Nord avant de se jeter dans la Baltique

La capitale de Varsovie compte 1,8 million d'habitants et le pays comporte 38 millions de Polonais . Malheureusement le pays enregistre un taux de chômage de 15,5 % l’un des plus élevé de l’Union Européenne.
Le Chef d'État  est Lech Kaczynski, élu en octobre 2005 et le Président du Conseil des ministres est son frère Jarosław Kaczyński (depuis juillet 2006).

 

 

VARSOVIE, LA VILLE

 

Conduire à bicyclette

Circuler à Varsovie en bicyclette n’est pas aisé et peut être dangereux.

Durant les quelques jours de notre séjour dans cette capitale, nous n’avons que rarement rencontré des cyclistes sur nos itinéraires. Les infrastructures pour pratiquer ce sport sont quasi inexistantes. Très peu de pistes cyclables, le dallage des trottoirs a la forme d’une banquise au dégel et les routes qui pouvaient être empruntées sont défoncées par les voitures ou les camions, sans oublier que dans la vieille ville historique, vous circulez sur des ruelles grossièrement pavées. Les habitants très serviables et prompts à vous renseigner si vous avez un problème, sont des piétons qui regardent rarement devant eux. En ce qui concerne les voitures, leur objectif est de rouler le plus vite possible et à se frayer un chemin dans ce magma sur quatre roues. En conséquence, il faut redoubler de prudence lorsque vous êtes sur vos deux roues car tous les prétextes sont bons pour vous faire visiter les hôpitaux locaux.

A part cela, nous persistons à dire que pour visiter une grande ville, le vélo est le moyen idéal pour vous faufiler partout, prendre les itinéraires les plus intéressants et vous garer ou bon vous semble tout en se fatigant le moins possible.

 

A nos yeux, ce qui mérite d’être vu à Varsovie.

Après avoir inlassablement parcouru cette ville, nous serions enclin à la classer en trois grands secteurs, tous différents.

- La vieille ville et la citadelle fortifiée le long du fleuve « la Vistule » située au nord

- Au centre, les édifices néo-classiques tout autour de la gare centrale et le Palais de la Culture et de la Science, haut de 234 mètres qui sert de signe d’orientation.

- Les parcs des palais Lazienki et de Wilanow havres de paix dans cette ville bien bruyante.

 

 

LA VIELLE VILLE
 

place dans la vieille ville 

 les fortifications de la ville

l'opéra 

 

Elle est à elle seule, un véritable salon culturel de la capitale. Tout en nous promenant à travers ses petites ruelles romantiques dont certaines descendent vers la Vistule, il y a des coins pittoresques où résonne de la musique, des endroits où les artistes peintres exposent à ciel ouvert, des cafés stylisés avec un charme bien à eux, des petits restos spécialisés dans la cuisine locale ou d’autres pays. Toute cette ambiance, nous détend après des moments passés aux musées et surtout après avoir traversé le quartier près de la gare centrale. La vieille ville est un paradis pour les amoureux de l’art sacré.

Il faut souligner qu’après les ravages de la dernière guerre où 84 % des bâtiments ont été détruits, elle a été reconstruite avec une telle fidélité que l’UNESCO l’a inscrite sur sa liste de l’Héritage Mondial de la Culture et de la Nature.

 

    

 

LE GHETTO DE VARSOVIE
 
 le mur du ghetto  la ruelle aujourd'hui vers la place du chateau

 

La vieille ville fait surtout partie de notre histoire contemporaine. On ne peut pas se promener tranquillement dans ces rues chargées d’histoire qui nous rappellent autant de tristes souvenirs et autant d’horribles récits. Nous souhaitions voir par nos yeux, les lieux de ces horreurs et de ces souffrances et par le texte ci-dessous vous rappeler ce passé, sans oublier ce qui se passe encore de nos jours dans certains pays à travers le monde.

 

« Avant la seconde guerre mondiale Varsovie était le second en Europe et le quatrième au monde (après New York et Chicago) rassemblement de la population juive. La ville était habitée par presque 400 000 Juifs, ce qui constituait près de 30% de la totalité de la population de la capitale.

Le 16 novembre 1940, sur la superficie de 307 hectares, les Nazis ont formé un ghetto encerclé par un mur de 3 mètres de hauteur le coupant du reste de la ville. Les conditions régnant au ghetto causaient l`annihilation systématique, biologique des habitants.

             La densité de la population atteignait 146 000 personnes par kilomètre, à savoir en         moyenne 8-10 personnes par pièce,

            la ration alimentaire journalière par personne était d`environ 180 calories.

 Durant trois ans, plus de 100 000 personnes sont mortes d`épuisement, de faim, de maladies diverses. Ceux qui restaient étaient successivement envoyés dans des wagons servant à transporter le « bétail » dans les camps de concentration à Treblinka.

Himmler, chef suprême de la Gestapo, arriva à Varsovie le 9 janvier 1943 et visita inopinément le Ghetto. Il donnait aussitôt l'ordre de le détruire et d'en exterminer tous les habitants.

Le 18 janvier, plusieurs bataillons de SS marchaient sur le quartier, mais pour la première fois, les Allemands étaient reçus à coups de mitrailleuses, grenades et autres engins, et devaient se retirer en essuyant de lourdes pertes.

Le 19 avril 1943 une insurrection sous la direction de Mordechaj Anielewicz a éclaté au ghetto. Après une lutte à force inégale, en mai 1943, les Allemands ont entrepris la destruction et la démolition totales du ghetto.

Après la liquidation du ghetto une quinzaine de milliers de Juifs sont restés du côté polonais de Varsovie, cachés parmi les Polonais.

Pour cette ville, des troupes nazies spécialement désignées, incendiaient chaque maison, chaque rue. Quant aux édifices historiques particulièrement significatifs, tel le Château Royal, ils les ont fait sauter. Tout devait être rasé de la surface de la Terre.

 Le sort final des victimes était encore largement ignoré ; seul le Vatican, par la présence de ses prélats à proximité des camps de la mort, était minutieusement informé de ce qui s'y passait, mais le pape Pie XII, qui en recevait constamment des rapports, se taisait, convaincu qu'il était, que c'était là le sort du "peuple déicide".

 

L'épopée du Ghetto de Varsovie, dans le contexte global de la Shoa, doit rester gravée dans notre mémoire. Son souvenir doit être transmis aux générations à venir, pour que cette évocation serve d'avertissement sur la nécessité de rester toujours vigilants sur la préservation de notre identité. »

 

Mais pour nous la visite de la vieille ville continue et démarre au Château Royal qui était autrefois la résidence des rois et le siège de la Diète de la République des Deux Nations.

Le château a été magnifiquement reconstruit dans les années 1970 et 1980, grâce aux dons de toute la société et de la diaspora polonaise. De style prébaroque, le rez-de-chaussée contient les Chambres de la Cour et les Salles de la Diète. Le premier étage comprend les ensembles d’intérieurs les plus importants : l’Appartement du Roi, le Grand Appartement et le siège de l’ancienne Diète. Actuellement le Château est un lieu de cérémonies officielles et de manifestations culturelles.

Devant le château, sous la colonne de Sigismond III Wasa, un groupe de jeunes Anglais interprète une danse endiablée brésilienne sous le regard d’une foule d’autres touristes.

Du haut de ses 22 mètres le grand Sigismond III ne sait que penser.

 

En s’enfonçant dans le dédale des ruelles nous arrivons sur la place du marché de la vieille ville. Cette place servait dans le temps à des festivités, des foires mais aussi à des exécutions publiques. Aujourd’hui c’est un des endroits les plus pittoresques de Varsovie avec ses maisons aux façades colorées et peintes de superbes motifs. Les restaurants n’hésitent pas à y placer leurs terrasses extérieures cela au milieu des artistes peintres ou autres marchands de tableaux. Au milieu de la place, la statue de la Sirène de Varsovie qui représente un personnage mi-femme, mi-poisson. La sirène armée d’un glaive et d’un bouclier est là pour défendre la ville de Varsovie. Cette sirène sœur de celle de Copenhague a été offerte par les Danois.

En continuant notre chemin vers le nord, nous arrivons à la citadelle de V arsovie qui est un endroit à ne pas manquer. Cette forteresse imposante et un peu terrifiante, datant du XIX siècle, est un des complexes d’architecture militaire le mieux préservé en Pologne.

Mais retournons un peu vers le centre et admirons au passage,

·    les palais majestueux et les édifices d’état somptueux tels ; 

               le Palais Présidentiel avec à l’entrée le monument du prince Joseph Poniatowski. 

               l’Université de Varsovie crée en 1816 en tant qu’université Royale de Varsovie unissant l’Ecole de Droit et l’Administration et l’Ecole   de Médecine. 

              le bâtiment du Ministère de l’Agriculture et de l’Economie Alimentaire et sa colonnade monumentale.

  • les multiples églises : Ste Anne, l'église des Nonnes du Saint Sacrement et la statue à la licorne. Puis nous jetons un coup d'oeil à la Vistule à côté de l'église en briques rouges de la Visitation de la Vierge,
  • les monuments comme celui de Nicolas Copernic le célèbre astronome et celui du cardinal Wyszynski primat de Pologne entre 1948 et 1981.
  • Enfin le cimetière de Powzki qui est une des plus grandes nécropoles d’Europe et l’Umschlagplatz qui est le symbole commémoratif du Ghetto et des victimes de l’Holocauste.

Mais arrêtons nous là a cette énumération qui serait sans fin tellement cette ville est riche en histoire.

             

 

 

GASTRONOMIE POLONAISE

Non loin de là en sortant par les remparts en briques rouges, nous nous rendons à notre restaurant favori « le Podwale » pour y déguster les plats typiquement polonais.

En passant sous le porche, son entrée est surprenante. Garée sur le côté un vieux camion de la dernière guerre, rempli de fûts de bières. En réalité c’est une grande brasserie réputée pour ses plats délicieux et gargantuesques. Nous en ressortions pas déçu du tout et prêts à y revenir le lendemain. Jamais nous n’avions vu une escalope viennoise aussi grosse. Celle que nous nous sommes résignés à manger était de la taille d’une pizza géante. Elle remplissait toute notre assiette et était délicieuse. Il en est de même pour le plat de poissons que nous avons dégusté le lendemain. Devant nous pour deux personnes, une montagne de poissons frits, des perches, des filets de sandres, des fritures d’ablettes avec tous les légumes qui s’y prêtent. Bien entendu dans la maison la bière coule à flot et tout autour de nous des chopes d’un litre faisaient le bonheur des consommateurs.

 

La cuisine polonaise est différente de la notre et se rapproche de celle de l’Allemagne.

Le petit-déjeuner est copieux et solide - des œufs, des saucisses, du jambon, des fromages -, car les Polonais doivent tenir avec cela une grande partie de la journée. En effet, ils travaillent d'un trait, de 7 h ou 8 h jusqu'à 15 h ou 16 h. Ils prennent un second petit-déjeuner au travail, vers 11 h. Le repas principal a lieu après le travail, vers 16 h : il comprend de la soupe, un plat principal, un dessert et tout et tout. Le dîner est habituellement moins copieux, souvent ce sont des sandwichs ou un petit plat réchauffé vite fait.

L’art de la table est ici une tradition nationale. On trouve une grande variété de plats. La viande la plus couramment consommée est le porc, suivi par le bœuf et le veau. Elle est toujours bien cuite, jamais saignante, très souvent accompagnée par de délicieuses sauces bien épaisses à base de farine et de crème fraîche.

Le pays est traversé par de nombreux cours d'eau, et les Polonais aiment la pêche, aussi on peut se régaler en poissons de rivière ou d'étang, comme la tanche, la truite, la carpe et l'anguille. La pomme de terre reste le légume vedette incontestable. Elle accompagne presque tous les plats, le plus souvent cuite à l'eau ou sous la forme de frites. Les autres légumes le plus souvent consommés sont le chou, la betterave, le concombre et la salade verte.

Comparée à la cuisine française, la polonaise est un peu lourde souvent bien grasse et pour nos pauvres estomacs difficile à digérer. C’est une cuisine qui doit être consistante et surtout nutritive, contrairement à la française qui se veut beaucoup plus raffinée.

 

 

 

 

LE CENTRE AVEC SES EDIFICES NEO-CLASSIQUES
 
 devant le palais de la culture nouvelles constructions modernes palais de la culture et constructions modernes* centre commercial de Varsovie 

 

Ces édifices se dressent tout au long des Avenues Jerozolimskie et Ujazdowski et l’inoubliable rue Lwowska, la seule de Varsovie du début du XIX siècle, qui a eu la chance de rester intacte avec ses exemples typiques d’architecture de fin de siècle.

Dans les années 49 à 56, le nouveau style « socialiste quant au contenu et National quant aux formes » a été imposé aux architectes polonais. Deux immeubles symbolisent cet idéalisme. La Cité d’Habitation Marszalkowska et le Palais de la Culture et de la Science qui abrite les sièges de plusieurs institutions et organisations. Les statues monumentales représentant des paysans, des ouvriers et des ouvrières, ainsi que des héros du travail socialiste symbolisent cette idéologie. Mais d’autres immeubles très modernes voir avant-gardistes se sont insérés dans ce quartier extrêmement agité et bruyant. Dans certains centres commerciaux hyper modernes, vous trouvez une pléiade de boutiques où tous les produits et toutes les grandes marques sont représentés.

 

Les parcs des palais Lazienki et de Wilanow sont nos lieux préférés et pourtant il nous faut sacrément pédaler car c’est  à l’opposé au sud de la vieille ville le long des rivages de la Vistule.

Le parc Wilanow avec son palais aux intérieurs richement décorés à tout pour nous enchanter. C’était la résidence d’été du roi Jean III Sobieski. Partout on peut se reposer dans les allées ombrageuses de son magnifique parc.

Le parc Lazienkowski situé en face des ambassades a une superficie de plusieurs hectares et comprend le jardin botanique, le monument de Frédéric Chopin ( le plus grand compositeur Polonais), le palais et le théâtre sur l’île. Partout les gens se promènent, dégustent une glace, se reposent dans ce havre de paix et de verdure.

 

 Palais de Wilanov  détail fresque chateau de Wilanow  palais Lazienki  monument de Frédéric Chopin dans le parc de Lazienki

 

 

                               

 

NOTRE POINT DE VUE

Ce rapide tour de Varsovie, sans avoir tout pu visiter car une longue route nous attend encore, nous a permis de nous faire une petite idée.

Varsovie a fait d’énormes efforts de reconstruction après la quasi destruction de la ville durant la dernière guerre mondiale.

Cette restauration est incontestablement bien faite, en y incrustant par ci par là des bâtiments futuristes, la municipalité de Varsovie a essayé de faire le lien entre le passé et le futur.

Ce modernisme n’est pas toujours une réussite et beaucoup de quartiers sont encore à mettre à niveau.  Nous avons visité en plein centre ville, un supermarché qui à nos yeux daterait des années 50. Les produits étaient limités en quantité et en qualité et la présentation des produits ne relevait pas d’une grande étude marketing !

 

Dans certaines zones, la ville est étouffée par la circulation et d’énormes problèmes d’infrastructures doivent être solutionnés. (Certains tramways sont d’un autre age)

Pourtant Varsovie est située sur l’axe routier Europe Occidentale et les Pays de l’ancienne URSS. Des chantiers sont ouverts un peu partout à l’approche de la capitale pour passer des deux voies à des quatre voies.

 

Dans la ville, nous avons trouvé deux sortes d’ambiance.

Dans la vieille ville et les différents parcs, les gens ainsi que les touristes avaient plaisir à se promener. Tout était propre, les gens paraissaient heureux, sympathiques et savouraient le temps. Toutefois, ne soyez pas surpris par ce qu’on pourrait prendre pour une forme de rudesse. Laccueil est rarement démonstratif, le bonjour, l’au-revoir et le merci sont assez rares. C’est comme cela, autant s’y faire.
Nous étions contents de pouvoir visiter en un espace aussi restreint autant de monuments, églises, palais tous en parfait état.

 

Dans le centre proche de la gare centrale, l’ambiance n’était plus la même. Elle était beaucoup plus artificielle. Dans les rues et les avenues, les jeunes étaient à la limite du correct, et les gens pressés couraient dans tous les sens. La propreté n’était pas le point fort de cet endroit.

Après avoir visité Berlin ville magnifique dans tous les domaines avec une ambiance telle que nous l’avons décrite dans notre précédant commentaire, Varsovie a des difficultés à rivaliser. Cette dernière ville tout en ayant un certain charme est loin de nous procurer les mêmes sensations que la précédente.

 

Sur le plan économique, la Pologne après avoir connu la chute de production la plus sévère d'Europe centrale en 1989 et 1991, a bénéficié d’une véritable « thérapie de choc » dans les années 1990 et affiche depuis 2000 des taux de croissance inégalés chez ses voisins.

Cela n'empêche pas que plus de 13 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Le niveau de vie reste donc en général bas et la libéralisation à outrance qui s'effectue depuis le début des années 1990, crée de nombreuses inégalités.

La Pologne, qui est devenue membre de l’Union européenne en 2004, doit actuellement poursuivre les réformes à une vitesse astronomique mais l’instabilité politique n’en facilite pas le processus de mise en place. La dette publique n’a néanmoins pas dépassée la barre des 45 %. Ainsi, la Pologne respecte deux conditions prioritaires du « pacte de stabilité », bien qu’elle ne fasse pas encore partie de la zone euro.

Pour ce pays, Varsovie et bien entendu Cracovie sont les vitrines du pays. On sent une volonté de bouger et de se hisser au niveau des autres pays européens, mais la route sera encore longue et souvent semée d’embûches.

 

Mais nous devons nous rendre à notre camping-car, parce que « Sam » notre schnauzer nous attend pour la promenade du soir et sa gamelle. Et demain est un autre jour avec une autre étape, car nous irons cap au sud en direction de la ville de Cracovie et la mine de sel de Wieliczka.

 

 

 

 

 

               

 

 

 
[ ACCUEIL ] [ l'équipage ] [ nos bateaux ] [ carnets de bord ] [ galerie photos ] [ où sommes-nous? ] [ copains de bateau ] [ contact ] [ liens divers ]
Copyright © 2007, Soleil Bleu. Tous droits réservés.